Jusqu'à 1700 clients victimes d'une arnaque
Des clients du Crédit Agricole ont été victimes d’une arnaque sous forme de « phishing », aussi appelé hameçonnage. Mise en place depuis le mois d’octobre 2020, cette cyberattaque aurait jusqu’à présent fait 1 700 victimes sans que l’ampleur du préjudice ne puisse encore être évaluée.
Des clients du Crédit Agricole ont été victimes d’une cyberattaque de grande ampleur. Pas moins de 1 700 clients seraient tombés dans les mailles d’un cybercriminel ayant mis au point, en octobre 2020, une campagne de « phishing » ou hameçonnage, rapporte Le Parisien, citant les informations du site spécialisé israélien VPNMentor. La banque ne confirme pas ce nombre, qui n’est selon elle « pas totalement vérifié ».
Un faux site ressemblant à celui du Crédit Agricole
La méthode employée était classique : le pirate a créé un faux site ressemblant à celui du Crédit Agricole. Les clients, qui se sont rendus sur ce site via la technique d’hameçonnage, pensaient alors se trouver sur celui de leur banque. Sans se méfier, ils ont renseigné leurs coordonnées, leurs numéros de compte mais aussi leurs numéros de carte bancaire.
source : Ouest-France
Flash Info juin 2021
Ce mois-ci, nous faisons un bilan sur les accords que nous avons négociés et signés depuis janvier.
De nombreux salariés nous ont fait part de leurs difficultés pour trouver les comptes-rendus des CSE depuis la Toile. Nous vous rappelons comment les retrouver au verso de ce flash info.
Par ailleurs, nous vous rappelons que le compte-rendu d'un CSE est visible sur la Toile environ un mois après le temps de sa rédaction et de son approbation par les élus CSE au prochain CSE.
Flash Info avril 2021
Au recto, nous avons souhaité nous exprimer sur un refus de la Direction. Pour compenser la perte d'intéressement et étant donné que le résultat 2020 que notre caisse est bon, nous avons demandé à la Direction un abondement sur l'intéressement, mais nous avons essuyé un refus !
Au verso, vous trouverez nos conseils pour profiter du nouveau crédit d'impôt sur le télétravail. Bonne lecture !
Flash Info février 2021
Bien que cette pratique soit plus souple que lors de la période de confinement de mars dernier, le gouvernement demande aux entreprises de conserver cette méthode de travail pour une durée indéterminée. De plus, nous sommes sur le point de signer un accord "télétravail" au printemps. Pour toutes ces raisons, nous avons choisi le thème du télétravail pour ce Flash Info. Bonne lecture !
Flash Info décembre 2020
Ce mois-ci, nous vous faisons un récapitulatif des NAO pour 2021.
Le verso est consacré aux entretiens individuels de fin d'année qui auront très bientôt lieu pour chacun d'entre nous. C'est le moment de discuter des objectifs pour l'année à venir et de votre rémunération. Nous vous donnons quelques conseils pour bien aborder cet exercice.
Bonne lecture et surtout, toute l'équipe vous souhaite de bonnes fêtes de fin d'année !
CPF
Pourquoi transférer mes heures de DIF sur le CPF ?
Le CPF, Compte Professionnel de Formation remplace le DIF depuis 2015. Il est possible de transférer sur le CPF vos heures acquises au titre du DIF, mais le dernier délai est le 31 décembre 2020.
Dans le cadre du projet de loi de prorogation de l'état d'urgence sanitaire, le gouvernement a repoussé la date butoir au 30 juin 2021.
Comment connaître mon solde DIF ?
Le solde des heures DIF est mentionné sur vos fiches de paie de décembre 2014 ou janvier 2015.
Vous pouvez aussi contacter les RH.
Comment renseigner mes heures DIF sur le CPF ?
Pour cela, vous devez vous connecter sur le site internet https://www.moncompteformation.gouv.fr.
Vous pouvez aussi télécharger l'application mobile "Mon compte formation" disponible sous Android ou IOS.
Ensuite, vous devrez créer votre compte en renseigner votre numéro de sécurité sociale et un mot de passe. Une fois, votre espace créé, vous pourrez renseigner vos heures DIF.
REMARQUE : 1 heure DIF = 15€ en CPF
Flash Info novembre 2020
Comme vous le savez tous, le confinement est de nouveau d'actualité. Nous ne pouvons pas éluder ce sujet ce mois-ci.
Le verso est consacré au CPF (Compte Professionnel de Formation qui remplace le DIF. Vous avez jusqu'au 31 décembre pour basculer vos heures de DIF sur le CPF, sinon elles seront perdues définitivement. Nous vous donnons toutes les clés pour pouvoir réaliser cette opération.
Bonne lecture !
Blank, la néo-banque dédiée aux pros indépendants

Blank est le nom de la néo banque, filiale du Crédit Agricole, lancée en juin. Ses services s'adressent aux professionnels indépendants.
Le contenu de l'offre :
- un compte professionnel
- une interface de gestion
- des services adaptés aux indépendants (choix des statuts, édition de devis et facture, catégorisation des charges etc)
- un accompagnement humain et personnalisé
- des assurances professionnelles inédites (garanties constructeur étendues, garantie de revenus , affacturage etc)
Enquête sur le télétravail

Enquête sur le télétravail
Que vous soyez adhérent CFDT ou pas, vos réponses seront prises en compte. La seule condition est d'être salarié au Crédit Agricole.
Pour répondre au questionnaire, prévoyez seulement quelques minutes.
Flash Info sep-oct 2020
Tests agences horaires flex
Le recto de ce Flash Info est consacré à nos actions prévues pour s'assurer que les tests des horaires flex se passent bien dans les agences test.
Au verso, vous trouverez un lien vers une enquête sur e télétravail réalisée par la CFDT Crédit Agricole. Que vous soyez adhérent ou pas, vous pouvez participer. Plus il y aura de répondes, plus les résultats seront proches de la réalité ! Alors, prenez juste 10 min pour répondre au questionnaire. Bonne lecture !
Revue de l'été - section CFDT CADS
Nous avons souhaité faire un bilan de notre gestion de la crise sanitaire COVID-19 et en particulier sur les 50 jours de confinement.
Cette revue vous permettra de découvrir comment vos élus CFDT ont vécu cette période inédite et vous aurez aussi le ressenti des salariés Crédit Agricole des Savoie, ainsi que des éléments de réponses sur l'après COVID.
Bonne lecture !
Flash Info mai 2020
Ce mois-ci est marqué par le déconfinement du 11 mai. Déconfiner, oui, mais avec des mesures protégeant la santé du salarié, c'est sur ce sujet que nous avons choisi de communiquer.
Le verso de ce Flash Info est consacré au dispositif d'urgence mis en place par Agrica pour aider les personnes en difficulté suite au COVID-19.
Bonne lecture !
Flash Info mars 2020
Ce Flash Info de mars est particulier de part le contexte inédit de COVID-19 que nous vivons. Sa distribution a elle-aussi était spéciale : impressions avec nos moyens personnels, envois par courrier interne...
De mémoire d'élus, nous n'avions jamais connu une telle situation.
Le verso de ce Flash Info liste des liens qui pourront vous être utiles en cette période de confinement. Vous les retrouvez aussi sur ce site sur une page dédiée.
Bonne lecture !
Covid-19 : quelle prise en charge syndicale ?
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a qualifié le 30 janvier l’épidémie de Coronavirus « d’urgence de santé publique de portée internationale ». En France, le nombre de cas est en augmentation et les foyers, appelés clusters, apparaissent en différents points du territoire.
Le ministère de la Santé assure la gestion de cet épisode, c’est-à-dire qu’il a seul autorité pour diffuser les mesures sanitaires à prendre avec des relais locaux par les ARS et les préfets. L’information est accessible sur le site https://www.gouvernement.fr/info-coronavirus
Flash Info février 2020
+0.80% représente l'augmentation générale obtenue par les syndicats le 28 janvier pour les salariés du Crédit Agricole.
Le verso de ce flash info traite sur le nouveau Compte Professionnel de Formation (CPF) : vous retrouvez notamment des bonnes pratiques pour connaître votre solde et l'utiliser.
Bonne lecture !
Apple Pay disponible !
Nos clients possesseurs d'Iphones peuvent depuis le 28 janvier utiliser Apple Pay.
Apple Pay permet de payer en magasin sans sortir sa carte bancaire et sans limite de plafond.
Comment enregistrer sa carte Crédit Agricole ?
Comment payer sans contact en magasin ?
Deux possibilités s'offrent à vous :
soit en vous identifiant avec Face ID, soit avec Touch ID.
Flash Info janvier 2020
Ce mois-ci, en plus de vous rappeler nos principaux axes de travail pour cette année 2020, vous trouverez au verso de votre Flash Info, un résumé des possibilités de bourses scolaires Agrica pour vos enfants étudiant. Ce dispositif existe depuis longtemps, mais il n'est pas toujours connu des salariés.
Bonne lecture !
Droit à la déconnexion : comment couper pendant les ponts ?
La notion « d’hyper connectivité »
A l’heure actuelle, le travail s’invite facilement dans les temps de pause ou de repos, ces intrusions peuvent être plus ou moins invasives et stressantes pour le salarié, lui donnant parfois le sentiment de devoir répondre immédiatement.

C’est ce que l’on appelle l’hyper connectivité, le salarié ressentant le besoin, voire l’obligation, souvent du fait de la pression qu’il subit au travail, de rester connecté en permanence pour ne pas risquer de rater une information.
L’introduction progressive d’un droit à la déconnexion a pour objectif principal de lutter contre les burn-out, ou toutes autres formes de stress causées par cette sur-connexion quasi permanente.
A noter : La question du droit à la déconnexion est en lien direct avec la charge de travail du salarié. C’est pourquoi l’évaluation régulière de cette dernière est extrêmement importante, particulièrement pour les salariés en forfaits jours.
Un droit créé par la jurisprudence
C’est la Cour de cassation qui a, la première, reconnu un droit à la déconnexion sans vraiment le nommer.
Deux arrêts illustrent ce principe.
- Le premier est l’arrêt dit « Zurich assurances »(2) de 2001, il y est précisé que le salarié n’a pas l’obligation d’accepter de travailler à son domicile, ni d’y amener son matériel de travail. Cet arrêt tente donc de préserver la vie privée du salarié en lui permettant de tracer certaines limites.
- Le second est un cas de 2004 (3), dans lequel un ambulancier a été licencié pour faute grave car il avait refusé de répondre sur son portable personnel en dehors de ses heures de travail. La Cour a jugé le licenciement abusif et a affirmé que le fait de ne pas répondre était dépourvu de caractère fautif.
Depuis ces jurisprudences, il est devenu clair que le salarié a le droit de ne pas répondre aux différentes sollicitations reçues lors de ses congés, mais également lors de son temps de pause ou de son repos journalier, cependant jusqu’alors aucun texte législatif n'est venu ancrer ce droit.
C’est dans la suite logique de ces décisions que le rapport Mettling (4), publié en septembre 2015, invite le ministère du travail à une réflexion sur le droit à la déconnexion, et à une consécration législative de ce principe.
La loi Travail introduit ce droit à la déconnexion
Pour la première fois, cette loi introduit dans le Code du travail la notion de droit à la déconnexion. C’est un nouveau pas significatif vers sa reconnaissance, pour autant aucun article ne donne encore une définition claire de ce qu’est le droit à la déconnexion, ce qui aurait peut-être permis une meilleure compréhension de cette notion.
Ainsi désormais les négociations annuelles sur la qualité de vie doivent-elles porter sur « Les modalités du plein exercice par le salarié de son droit à la déconnexion ». De plus, « A défaut d'accord, l'employeur élabore une charte, après avis du comité social et économique. Cette charte définit ces modalités de l'exercice du droit à la déconnexion et prévoit en outre la mise en œuvre, à destination des salariés et du personnel d'encadrement et de direction, d'actions de formation et de sensibilisation à un usage raisonnable des outils numériques. » (5)
A défaut d’accord (en cas d’échec des négociations ou d’absence de représentants pour négocier), l’employeur doit rédiger une charte, après avis des représentants du personnel, qui doit définir les règles en matière de droit à la déconnexion et les actions mises en places.
Le seul bémol aujourd’hui porte sur la sanction en cas d’absence de charte. En effet, si l’absence de négociation est punie pénalement, la sanction dans le cas de l’absence de charte mise en place par l’employeur n’est pas évoquée dans la loi. Cependant, il semble clair que dans une entreprise n’ayant aucun cadre collectif à ce sujet, le risque de contentieux est important !
Et en pratique pour le salarié ?
Ce droit doit être reconnu pour tous les salariés.
Des mesures concrètes doivent être mises en place pour assurer son effectivité. Plusieurs types d’actions sont envisageables allant de la prévention (expliquer au salarié qu’il n’a pas à culpabiliser de ne pas répondre à un mail, par exemple) jusqu’à des interdictions, assorties de sanctions. Dans ce dernier cas, il est important de prévoir également des exceptions, certaines entreprises restant réticentes à la mise en place de sanctions de peur de créer de nouvelles dérives.
Des actions de formations, des mesures techniques, mais aussi organisationnelles doivent se compléter pour assurer une déconnexion totale au salarié.
Enfin, certains outils existent et peuvent être mis en place, comme des redirections automatiques de la boîte mail pendant les absences, pour éviter que le salarié ait accès à ses mails pendant cette période ou pour le soulager en faisant traiter son mail par un collègue.
(1) Enquête « Pratiques numériques des actifs en France en 2016 », Rapport du cabinet Eléas.
(2) Cass.soc.02/10/2001, n°99-42.72.
(3) Cass.soc.17/02/2004, no 01-45.889.
(4) Transformation numérique et vie au travail, par Bruno Mettling.
(5) Art. L.2242-17 C.trav.
source : https://www.cfdt.fr
Le Crédit Agricole acte lui aussi la fin de l’âge d’or des fonds euros
Au Crédit Agricole, premier assureur en France avec 10% de parts de marché, il n’est pas encore question d’arrêter la commercialisation des contrats d’assurance vie en euros. Mais «dire au client d’aller vers de l’euro, c’est un mauvais conseil», a déclaré hier Frédéric Thomas, directeur général de Crédit Agricole Assurances au cours d’une conférence de presse. Selon lui, «Jean-Laurent Granier (le PDG de Generali France, ndlr) a dit ce que tout le monde allait faire», en annonçant cette semaine une forte baisse des rendements des fonds en euros et la fin de l’accès pour tous au placement préféré des Français. Si leur capital est garanti, ces produits investis majoritairement en obligations d’Etat rapportent de moins en moins, dans le contexte de taux bas de la Banque centrale européenne.

Choix orienté
Du côté de la banque verte, «on laisse le choix à nos clients», assure Frédéric Thomas, mais ce choix est clairement orienté. Depuis juillet, les souscripteurs se voient facturer «les frais maximum», c'est-à-dire «au moins 2% de droits d’entrée» sur les contrats en euros, «pour ne pas diluer la richesse des épargnants» déjà investis, dévoile le dirigeant. Cette barrière à l’entrée peut s'avérer dissuasive, sachant que les compagnies françaises ont servi en moyenne un taux de 1,8% l’an dernier. Crédit Agricole Assurances ne se prononce pas sur ses rendements 2019 mais «la participation aux bénéfices (la somme minimale reversée aux souscripteurs, ndlr) va baisser de manière assez forte». Autre consigne interne : conseiller aux clients de consacrer 30% de leur investissement à des unités de compte (UC), c’est-à-dire des fonds en actions, obligations d’entreprises ou actifs non cotés, mais sans garantie du capital. «30% d’UC c’est une orientation générale, un objectif macro pour notre compagnie d’assurance. Ce peut être par exemple 50% pour un client patrimonial et moins de 30% pour un jeune couple avec enfant», nuance Frédéric Thomas. A fin 2022, les UC devront représenter 31% des encours d’assurance vie contre 26% à fin 2018, et la croissance des métiers d’épargne dépendra en bonne partie des produits de retraite. L’assureur lancera son propre plan d’épargne retraite (PER) «en novembre», un mois après les débuts officiels, le 1er octobre, de ce produit introduit par la loi Pacte.
L'assurance emprunteur à la peine
A l’échelle de l’entreprise, «nous voulons rééquilibrer nos activités d’assurance et donner plus de place aux dommages et aux métiers de la prévoyance par rapport à l’épargne, pour des raisons de marché. Il y a encore de fortes capacités de développement [dans ces métiers]», explique le patron de Crédit Agricole Assurances. Dans le nouveau plan stratégique de sa maison-mère Crédit Agricole SA, présenté en juin, le chiffre d’affaires (primes annuelles) de l’assurance dommages devra augmenter de 31% entre fin 2018 et fin 2022 (contre un objectif de 27% entre 2018 et 2020) pour atteindre 5,5 milliards d’euros. La croissance du pôle de prévoyance et assurance collective reste fixée à 35% sur trois ans, à 5 milliards d’euros, dans un contexte difficile pour le segment de l’assurance emprunteur. Du fait de la brèche dans le monopole des bancassureurs ouverte par la loi Lagarde, «les tarifs ont baissé de 30% depuis cinq-six ans», constate Frédéric Thomas. Le groupe va bientôt lancer un contrat 100% «customisé» (en fonction de l’âge, l’état de santé, le mode de paiement choisi…) pour répondre à la concurrence.
Une multirisques pour les entreprises
En dommages, le Crédit Agricole va enfin se lancer dans l’assurance des PME et petites ETI, déjà clientes de ses caisses régionales. «Le modèle de la bancassurance a très bien marché, comme au Crédit Mutuel, mais dans le domaine du retail (des particuliers, ndlr). Nous avons la capacité d’être un acteur puissant de la bancassurance d’entreprise et des assurances collectives (de santé, prévoyance…, ndlr) », estime Frédéric Thomas. L’assureur a constitué une équipe de 50 personnes pour proposer dans un an un contrat multirisques couvrant, par exemple, les risques de construction et le risque cyber.
A l’échelle du Crédit Agricole, l’assurance reste l’un des principaux relais de croissance face à l’atonie de la banque de détail, plombée par les prix bas dans le crédit. Le métier doit générer 800 millions d’euros de revenus supplémentaires entre les entités du groupe d’ici à 2022.
source : https://www.agefi.fr
Chaleur et travail : quels sont vos droits ?
Y a t-il une température au-delà de laquelle un salarié ne peut plus travailler ? L’employeur a t-il l’obligation d’installer la climatisation sur le lieu de travail ?
Autant de questions qui se posent lorsqu’il arrive les grosses chaleurs d’été, voire la canicule. Si la loi ne fixe pas de température maximale, elle prévoit néanmoins de nombreux aménagements et mesures afin de concilier au mieux chaleur et travail.
La loi ne prévoit pas de température maximale.
Qu’il s’agisse d’une circonstance extérieure (chaleur, canicule, etc) ou liée à l’environnement de travail (certaines machines dégagent de fortes chaleurs), la loi ne prévoit pas spécifiquement de température au-dessus de laquelle un salarié peut quitter son poste de travail.
D'une façon plus générale en revanche, il existe un droit de retrait pour les salariés lorsqu’ils estiment qu’un danger grave et imminent menace leur vie ou leur santé, comme nous allons le voir.
Quelles sont les obligations de l’employeur ?
L’employeur a tout d’abord une obligation générale en matière de santé et de sécurité lui imposant de prendre toutes les mesures nécessaires pour assurer la sécurité et protéger la santé physique et mentale des travailleurs (mesures de prévention, information et mise en place d’une organisation et de moyens adaptés (1)). Mais l'employeur est également tenu d’adapter ces mesures en cas de changement de circonstances, telles que l’apparition de fortes chaleurs par exemple.
Ensuite, le Code du travail consacre plusieurs articles précisant les obligations de l’employeur en la matière. Ce dernier doit notamment :
- mettre à la disposition des travailleurs de l’eau potable et fraîche pour la boisson : l’employeur détermine l’emplacement des postes de distribution des boissons à proximité des postes de travail et dans un endroit remplissant toutes les conditions d’hygiène et de conservation. Lorsque des conditions particulières de travail amènent les salariés à se désaltérer fréquemment, l’employeur doit leur mettre à disposition au moins une boisson non alcoolisée (2) ;
- dans les locaux fermés, l’employeur doit veiller à ce que l’air soit renouvelé et ventilé afin d’éviter les élévations exagérées de température (3).
Enfin, d’autres dispositions spécifiques et propres à certains secteurs d’activité sont prévues. C’est par exemple le cas, pour les salariés des entreprises de bâtiment et de travaux publics, pour lesquels l’employeur peut décider, en cas d’intempéries et après avis du comité social et économique, de l’arrêt du travail (4).
Le droit de retrait des salariés
Dans certaines circonstances, vous avez le droit de quitter votre poste de travail. C’est le cas lorsque vous êtes face à une situation qui présente un danger grave et imminent pour votre vie ou votre santé(5). Vous devez alors en alerter immédiatement votre employeur et vous retirer d’une telle situation. L’employeur ne pourra alors pas vous demander de reprendre votre activité tant que persiste ce danger.
Enfin, le représentant du personnel au CSE dispose également d’un droit d’alerte lorsqu’il constate une cause de danger grave et imminent, notamment par l’intermédiaire d’un travailleur (6).
(1) Art L.4121-1 à L. 4121-5 C.trav.
(2) Art R.4225-2 à R. 4225-4 C.trav.
(3) Art R.4222-1 et s. C.trav.
(4) Art L.5424-9 C.trav.
(5) Art L.4131-1 et s. C.trav.
(6) Art L.4131-2, art. L.4132-1 et s. C.trav.
source :https://www.cfdt.fr
Les conditions d'utilisation surréalistes de l'Apple Card
Disponible depuis le 6 août aux Etats-Unis, la carte bancaire du fabricant de l'iPhone nécessite d'être manipulée avec précaution. Selon Apple, elle ne doit pas aller au contact du « cuir » ou d'un « jean », ni être rangée avec d'autres cartes bancaires…
L'Apple Card n'est définitivement pas une carte bancaire comme les autres. Lancée début août en partenariat avec Goldman Sachs, la carte siglée de la pomme nécessite des conditions d'utilisation particulièrement strictes, voire surréalistes.
C'est le site « MacRumors » qui a repéré ces conditions d'utilisation. Sur son blog, la firme de Cupertino a fourni cette semaine une série de « bonnes pratiques » à suivre pour ne pas abîmer son Apple Card, composée de titane, ni, surtout, la démagnétiser.
Ni cuir, ni jean
Apple recommande d'abord d'éviter de ranger son Apple Card dans son… portefeuille. Pourquoi ? Parce qu'une autre carte pourrait la rayer et l'abîmer. Idem pour le « cuir » ou le « jean », au contact desquels la carte pourrait être détériorée.
Le groupe préconise « tout simplement » d'utiliser un compartiment souple et isolé afin qu'elle n'entre en contact avec aucun objet. Le groupe conseille également de nettoyer la carte avec un chiffon en microfibre humidifié. Et d'éviter toute proximité avec les pièces, clés, aimants qui pourraient la démagnétiser.
Ces conseils ont en tout cas bien amusé les internautes. L'un d'eux a notamment préconisé de conserver l'Apple Card « sous verre […] et avec interdiction de prendre des photos avec le flash ».
source: https://www.lesechos.fr